PRISONNIÈRE

 

Comme le mauvais temps, mes cauchemars resteront gris.

Comme le soleil, mon souvenir de toi brillera toujours.

 

Si tu m’interdis à toi, je suis condamnée à être emprisonnée pour la vie.

 

Les portes de cette prison resteront donc, à tout jamais closes.

 

Je ne sortirais plus de ce cachot ou d’autres m’ont enfermée.

 

La clef, c’est toi qui la détiens, tu fais de moi ton bien.

 

Je crie, je t’appelle en vain, tu ne m’entends pas.

Les hauts murs, qui nous séparent,

ne veulent pas céder à ma voix qui te supplie d’ouvrir la porte qui réunirait notre amour.

 

 

Chrystel

 

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